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                        LETTRE INFORMATIONS n°174       ceciletoulonneau.com

                                                 28/01/2025

    Bonjour à toutes et tous,

    Il y a des moments de nos vies où, pour des raisons de santé, les projets et activités s'arrêtent; on traverse le désert... Après deux ans de pause et des soins appropriés, me revoici !

    Voici quelques nouvelles de nos amis du Bout du Monde :

EQUATEUR

         Le pays : l'Etat est appelé désormais "narco-estado". Le pays a le record en Amérique Latine d'homicide. 80000 personnes ont immigré, principalement vers les USA. Il n'y a pas de travail pour tous et la politique par rapport à l'immigration illégale de Trump n'arrangera pas cette situation. La province du Chimborazo détient toujours 1 enfant sur 2 connaissant la dénutrition. Sur la province San Francisco de Cunucachay (siège de l'association Ahuana où travaille le prêtre Pierrck Van Dorpe dont je vous ai déjà parlé), il n'y a plus que 2 garderies, le gouvernement ne payant pas les salaires lorsque la garderie contient moins de 35 enfants.... Pendant 2 mois, il y eut des coupures d'électricité. Ceci est du au manque d'entretien des centrales hydro-électriques et à la corruption.

         Village de GUABUG : pour la famille CAGUANA : Andrea est retraitée, elle poursuit son épicerie et sa fabrication de fromage. Manuel est retraité et poursuit ses cours bilingue espagnol-quitchua. Ses parents Manuela-Doroteo ont 80 ans. Maritza travaille à Quito en biologie-chimie. Sofia travaille et vit à Riobamba, elle a deux enfants. Franklin vit à Riobamba. José YUMI est toujours instituteur au hameau "Chimborazo". Le restaurant solidaire, construit sur la route principale, que nous avions aidé financièrement aprés 2005 avec notre ex-association "Puruhuas, indiens des Andes" est toujours en activité. Mais ce ne sont plus les femmes du village à tour de rôle qui y travaille. C'est un couple.

CHILI

 

ARGENTINE

Le pays. Alors que le président Macri avait plaidé en faveur d’une « réouverture au monde » (soutien à la négociation de l’accord UE-Mercosur, candidature d’adhésion à l’OCDE), le président Fernandez a défendu tout au long de son mandat une « ouverture raisonnée » et pragmatique, marquée par un rapprochement vers l’Amérique latine et la défense des intérêts nationaux. Le gouvernement péroniste a érigé la défense des droits de l’Homme en une priorité de politique étrangère. Cependant, le sujet, intrinsèquement lié à la mémoire de la dictature militaire (1976-1983), a été fortement politisé par les kirchnéristes ces dernières années, les autorités évitant toute prise de position officielle condamnant les violations des droits de l’Homme en Chine, au Venezuela ou encore à Cuba. Sur le conflit ukrainien, de nombreux membres de la coalition péroniste sont restés perméables au « récit russe ». La politique étrangère du gouvernement Fernandez a été marquée par une volonté de mener une « diplomatie d’équilibre » visant à limiter la dépendance par rapport aux Etats-Unis et à diversifier les partenariats internationaux, en particulier en direction de la Chine (adhésion aux Nouvelles routes de la soie et aux BRICS). Marquée par une idéologie tiers-mondiste et anti-libérale, la diplomatie argentine du mandat d’A. Fernandez s’est pleinement identifiée à l’affirmation du « Sud global ».

     A USHUAIA